Le secteur des Cafés, Hôtels et Restaurants (CHR) est l’un des piliers de l’économie française, mais il fait face à un défi de taille : attirer et fidéliser la Génération Z. Née avec le digital et élevée dans une quête de sens, cette nouvelle vague de jeunes professionnels a des attentes qui bousculent les codes traditionnels de l’industrie. Les longues heures, la faible flexibilité et le manque de perspective de carrière ne sont plus acceptables.

Mais loin de se laisser abattre, le secteur CHR innove et réinvente ses pratiques RH. Voici comment les entreprises s’adaptent pour faire de la Génération Z non pas un challenge, mais une formidable opportunité.

1. Révolutionner l’expérience collaborateur : Au-delà du salaire

Pour la Génération Z, un bon salaire ne suffit pas. Ils recherchent un travail qui a du sens et qui valorise l’humain. Les entreprises du CHR l’ont compris et misent sur l’expérience collaborateur :

• Reconnaissance immédiate : Des plateformes de feedback instantané ou de simples compliments pour souligner les efforts sont devenus essentiels.

• Ambassadeurs de marque : On leur donne des responsabilités, on les encourage à proposer de nouvelles idées pour les menus ou le service. On les intègre pleinement à la vie de l’établissement.

• Bien-être : Les initiatives de bien-être, comme des partenariats avec des salles de sport ou des ateliers de gestion du stress, sont de plus en plus courantes.

2. La flexibilité est la nouvelle monnaie

Le modèle des horaires figés ne correspond plus aux aspirations de la Gen Z, qui veut concilier vie professionnelle et vie personnelle. Pour y répondre, le secteur explore de nouvelles pistes :

• Horaires adaptés : Certaines chaînes de restaurants proposent des horaires plus flexibles, avec des options de travail à temps partiel ou des shifts rotatifs pour s’adapter à la vie étudiante ou aux projets personnels.

• Télétravail pour les fonctions support : Si la cuisine et le service ne peuvent se faire à distance, les fonctions administratives ou commerciales peuvent, elles, basculer en mode hybride, offrant un environnement de travail plus moderne.

3. Digitalisation et agilité : Rendre le travail plus simple

Les jeunes nés à l’ère du numérique attendent des outils technologiques pour simplifier leur travail. Fini les plannings papier et les formations archaïques.

• Outils de gestion d’équipe : L’adoption d’applications de gestion de planning, de communication interne ou de formation mobile permet de gagner en efficacité et en attractivité.

• Marque employeur sur les réseaux sociaux : Le recrutement passe désormais par Instagram, TikTok et LinkedIn. Les entreprises du CHR y partagent leur culture, leurs valeurs et les coulisses de leur établissement, montrant une image plus moderne et dynamique.

4. Formation et évolution : Une carrière, pas un job d’été

La Génération Z veut progresser rapidement et ne pas stagner. Les entreprises du CHR qui réussissent sont celles qui investissent massivement dans la formation et la création de véritables parcours de carrière.

• Mentorat : Des programmes de mentorat où des managers expérimentés guident les plus jeunes.

• Formations continues : Des sessions sur la mixologie, l’œnologie ou les nouvelles techniques de service sont offertes pour que les employés se sentent valorisés et développent leurs compétences.

• Parcours d’évolution rapide : Montrer clairement qu’un employé peut passer de serveur à chef de rang, puis à manager en quelques années.

En conclusion, l’adaptation à la Génération Z n’est pas un simple ajustement, c’est une transformation profonde. C’est l’opportunité pour le secteur CHR de se moderniser, de valoriser le travail humain et de devenir un employeur de choix. L’avenir de l’industrie passe par une vision plus collaborative, plus agile et résolument tournée vers le bien-être de ses équipes.

Votre restaurant, c’est bien plus qu’une simple adresse. C’est l’histoire de votre cuisine, celle de votre équipe et de votre chef qui la fait vivre. Chez Aventure Culinaire, nous pensons que pour toucher votre future clientèle, il ne suffit pas de donner l’adresse de votre établissement. Il faut aussi raconter son histoire, susciter l’envie et la curiosité.

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Vendre une histoire, pas un produit : notre philosophie

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Longtemps considéré comme une mode éphémère, le « clean eating »—ou l’art de manger sainement—s’est imposé comme une tendance de fond. Pour les restaurateurs, cela ne se résume pas à ajouter une salade bio à la carte. C’est une véritable révolution qui exige une adaptation en profondeur des menus, mais surtout, des compétences de l’équipe en cuisine.

Alors, comment le management peut-il transformer cette tendance en une opportunité de croissance pour ses collaborateurs et son établissement ?

1. De nouvelles compétences en cuisine

L’évolution des menus vers des plats plus sains et locaux demande une montée en compétence du personnel. Loin des techniques de cuisson lourdes et des sauces masquant les saveurs, le « clean eating » remet les produits au centre de l’assiette. Les chefs doivent désormais maîtriser de nouvelles techniques de préparation qui respectent l’intégrité des ingrédients :

• Valoriser le produit brut : Maîtrise des cuissons douces (vapeur, basse température) et de la juste cuisson des légumes pour préserver leurs nutriments et leurs textures.

• Comprendre les régimes alimentaires : Il est indispensable de connaître les bases de la cuisine sans gluten, sans lactose, végétalienne ou encore sans sucre raffiné. Un chef doit être capable de proposer des alternatives créatives et savoureuses pour chaque client, même avec des contraintes alimentaires spécifiques.

• Sourcer et connaître les producteurs : Une cuisine « clean » repose sur des produits de qualité. Cela implique de savoir identifier et travailler avec des fournisseurs locaux. Le personnel de cuisine doit être formé à reconnaître la saisonnalité des produits et à valoriser le travail des producteurs.

2. Le rôle clé du manager RH et du chef d’équipe

L’adaptation ne se fera pas sans un plan de formation clair et un management participatif. Le manager RH et le chef d’équipe ont un rôle essentiel à jouer dans cette transition :

• Organiser des formations ciblées : Proposez des ateliers de formation sur des thématiques précises : la cuisine végétarienne, l’utilisation des céréales anciennes, ou les méthodes de fermentation. Faites intervenir des experts externes ou même des producteurs locaux pour enrichir ces sessions.

• Encourager la créativité et la prise d’initiative : Incitez votre équipe à expérimenter de nouvelles recettes et de nouvelles combinaisons de saveurs. Un concours de recettes « clean eating » ou l’attribution d’un « plat du jour » à un membre de l’équipe peuvent stimuler l’apprentissage.

• Fédérer autour d’un projet commun : Expliquez la vision derrière ce changement. Le « clean eating » n’est pas une contrainte, mais une opportunité de moderniser la cuisine, d’attirer une nouvelle clientèle et d’offrir une plus grande valeur à vos clients.

3. Une communication fluide entre la cuisine et la salle

L’enjeu ne se limite pas à la cuisine. Le personnel en salle est le premier ambassadeur de votre nouvelle carte. Il doit être capable de répondre aux questions des clients sur l’origine des produits, les méthodes de cuisson et les allergènes potentiels.

Pour cela, une communication régulière entre la cuisine et le service est essentielle. Organisez des briefings avant chaque service pour présenter les plats, les nouveaux ingrédients et les histoires des producteurs. Un personnel bien informé et passionné par ce qu’il sert est un atout inestimable.

En conclusion, l’adoption du « clean eating » est une excellente occasion de former et de faire grandir votre équipe. C’est un investissement dans les compétences de vos collaborateurs qui se répercutera directement sur la qualité de votre service et la satisfaction de vos clients. En transformant cette tendance en un projet d’équipe, vous ne ferez pas que moderniser votre carte, vous renforcerez la cohésion et l’engagement de tous.

La traçabilité alimentaire 2.0 : au-delà de l’étiquette

Dans un monde où les consommateurs sont de plus en plus soucieux de ce qu’ils mangent, la simple mention de l’origine d’un produit ne suffit plus. Ils veulent savoir, avec certitude, d’où vient leur plat, comment il a été produit et par qui. Pour les restaurateurs, répondre à cette exigence n’est pas seulement une question de conformité, c’est aussi un moyen puissant de construire une relation de confiance et de se différencier.

Bienvenue dans l’ère de la traçabilité alimentaire 2.0. Fini les registres papier et les informations opaques. Grâce à des technologies de pointe comme la blockchain, il est désormais possible d’offrir une transparence totale, du champ à l’assiette.

Comment ça marche ? L’alliance de la blockchain et des QR codes

Le principe est simple mais révolutionnaire. Chaque produit (un poisson, une pièce de viande, des légumes) est associé à une identité numérique unique. Cette information est enregistrée sur une blockchain, un registre décentralisé et infalsifiable.

À chaque étape de la chaîne de valeur (chez le producteur, le transporteur, le grossiste), de nouvelles données sont ajoutées à ce « dossier » numérique :

• Chez le producteur : date de récolte ou de pêche, lieu, méthodes de culture, etc.
• Chez le transporteur : conditions de transport (température), temps de trajet.
• Chez le restaurateur : date de réception, informations sur le plat final.

Toutes ces informations sont liées entre elles et sécurisées par la blockchain. L’avantage principal ? Il est impossible de modifier ou de falsifier les données une fois qu’elles y sont inscrites.

Pour le client, l’accès à ces informations est un jeu d’enfant. En scannant un simple QR code sur le menu ou une affiche, il peut accéder instantanément à l’historique complet de son plat. Il peut voir la ferme d’où vient la tomate de sa salade, les conditions d’élevage de son poulet, ou l’océan d’où a été pêché son poisson.

Un gage de confiance et un outil marketing puissant

Adopter une traçabilité 2.0 n’est pas qu’une question de transparence, c’est un atout commercial majeur.

• Rassurer vos clients : Dans un contexte de méfiance envers l’industrie agroalimentaire, la traçabilité totale est un argument de vente de poids. Vous montrez que vous n’avez rien à cacher et que vous travaillez avec des producteurs de confiance.
• Mettre en valeur vos fournisseurs : Ce système vous permet de raconter l’histoire de vos produits et de rendre hommage au travail de vos partenaires locaux. Cela valorise le circuit court et la qualité.
• Se différencier de la concurrence : La transparence est un luxe que peu de restaurants peuvent encore offrir. En proposant cette expérience, vous vous positionnez comme un établissement innovant et soucieux de l’excellence.
• Gérer les crises : En cas de problème sanitaire, une traçabilité parfaite permet d’identifier rapidement la source du problème et de réagir efficacement, protégeant ainsi votre réputation.

La traçabilité alimentaire 2.0 n’est plus une simple tendance, c’est une exigence de l’époque. Pour les professionnels qui embrassent cette évolution, c’est l’opportunité de transformer la confiance en un ingrédient essentiel de leur succès.